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- Quinze ans plus tard, récidive :

"La fleur que tu m'avais jetée"

 

Sur une idée lancée par courrier électronique, échange en cascade.  

 

Episode N° I :

Sur un cliché du 15 octobre 2005

 

 Coucher de Soleil - Cliquez pour agrandir - Grandeur Nocturne

 

"Lire ce que m'inspire ma lyre est délirant

Vous ne vous en remettrez pas " :

 

Un coucher de soleil dans notre Bugalière

Voir la date à l'appui, bien vu, c'était hier !

Je connais des levers aussi resplendissants,

Les plus beaux, les plus grands. Ceci bien sûr dit sans

Prétention.

 

Au loin des peupliers, dans l'ombre et sans lierre

De vagues toits noircis là-bas sous la lumière,

Plus haut au firmament des stries couleur de sang,

Des jaunes imbriqués, des nuages glissants :

Attention !

 

L'aurore sera belle, et le matin la pierre

Brillera sous l'éclat ouaté et délétère

D'une brume éphémère, sommaire et finissant

Sous les rayons hardis de l'astre rougissant :

Réaction..................................................

 

Pol Ernaz         

 

 Episode N° II :

 

 

Réponse N° 1

 

Où la "Réaction" ne se fit pas attendre...

 

Retiens ta lyre mon gars, lève la tête
Puisque le ciel t'envoie à profusion
Dans les trésors ocrés de sa palette
Ces mots subtils dansant le rigodon !

Pour les décortiquer tu es le maître,
Les fais jouer avec délectation...
Puis les retourne, les pose, les empaquète
Et c'est ainsi que naît l'émulation !

Car me voilà conquise et je caquète
Sur un sujet promis à discussion...
C'est un terrain mouvant et casse-tête,
Toujours nouveau, propice à l'évasion !

Pourquoi donc accéder à ta requête,
Gommer ces vers venus en procession
Donner la main à ceux d'une soeurette,
Pour divaguer vers un autre horizon  !...

C'est noir sur blanc qu'ils vont faire la fête
Contribuer à ma jubilation...
Sur ton talent, je ne suis pas inquiète,
Vas-y mon frère... et sans limitation ! 
     

Annick Meynier          

Episode N° III :

 

Réponse N° 2

 

 

 

Vindiou la bell' réaction Annickoise !

Et moi qui, à côté, dégoise...

C'est pitié dêtre aussi peu inspiré :

Au concours je me fais virer.

 

Mais voilà que mes vers sortent du nez,

C'est pas comme aux âmes bien nées...

Vraiment, je demande de quoi j'ai l'air

Je peux aller me fair' lanlaire.

 

Car nul ne le contestera : Meynier

Annick, on ne peut plus le nier,

Longtemps encor' nous en remontrera.

Et nos vers sont ceux d'un verrat

 

Qu'aucune muse ne vient secourir.

Par terre laissons-les pourrir,

Jetons-les au quatrième dessous,

Car ils ne valent pas un sou.

 

Si vous saviez le temps que m'ont pris ces salauds,

Ces vers insignifiants, ces rebus bien pâlots,

Vous diriez : "Quelle honte tout ce temps perdu

Pour si peu de beauté. Hervé n'aurait pas dû."

 

Hervé Dandé     

                                      

                                                 CODA : Vin et Poésie font bon ménage                                     

                                            

      Je veux remercier l'artiste pour ses vers.

      La photo, la musique.... sans en avoir l'air.

      Poète au plus beau jour, retraité flamboyant,

      Guettant nuage et soleil... Et le bon vin pressant...

                                           Oh! Sauvignon.                                                                                            Guy

     Artiste est un grand mot, cependant je suis fier,

     En toute modestie de toute la matière

     Que les uns et les autr's en mots rebondissants

     A mes propos ont prit, j'en suis reconnaissant.

                              Alors, buvons !                                           Pol


"La fleur que tu m'avais jetée"

( Jetée un dimanche matin par Polernaz )

Sur quelques vers d'Antoine Latour :

Hier, lorsqu'au matin sonnait la dixième heure,
J'allais, et je ne sais comment il arriva
Que je me retrouvai devant votre demeure,
Je ne sais où j'allais, mais je me trouvai là.

.../...

Et j'avais une fleur, messagère odorante
Des premières senteurs du printemps revenu,
La porte était ouverte, et d'une main tremblante
J'y jetai cette fleur, et m'enfuis tout ému....

Réplique dominicale d'Annick Meynier :

  Couchée de tout son long sur le bord du trottoir,

        La rose ainsi traitée pleure son désespoir...

        "- Est-ce ainsi que les homm's font la cour à leur belle ?...

        "- sans compter que ma robe ira à la poubelle !..."

        Ayant ainsi parlé notre rose s'affaisse,

        Son jupon satiné s'étiole et se compresse...

        "- Jamais je n'aurai cru, se dit-elle horrifiée...

        " Camper ici ce soir... ainsi qu'une traînée !..."

Et Pol ferme la paranthèse :

Et voici qu'en un trait notre Antoine Latour

Est brillamment doublé,  avec un brin d'humour !

                          Dimanche 16 Février 2020

                                                                         

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