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Bébert Omnibus

Diogène de Sinope : apocryphe

 

 Semence des dieux, Bébert fut engendré au milieu des Enfers; fruit des Amours illicites entre Arès, Dieu de la Guerre et Némésis, Vengeance Divine, vous devinez tout de suite au milieu de quels beaux draps il émergea! Et comme on connaît les bagarres, les infidélités et la Grande Pagaille instituée au sein de la maison Olympe, il vous reste à deviner ce qu'il advint de notre pauvre nouveau demi-dieu de pacotille. Rapidement abandonné par ses parents qui ne pensaient qu'à s'amuser en oubliant leur devoir, Bébert n'eut aucun mal à s'éclipser du "foyer" (c'était tout de même les Enfers); l'occasion de prendre la tangente se présenta dès le premier soir de sa naissance -Eh, Oui! Même un demi-dieu et qui plus est: de pacotille, naît avec toutes les facultés mentales et physiques d'un adulte -.

 

Zeus ce soir-là avait mis les petits plats dans les grands, sous couvert de réunion genre Conseil d'Administration, il avait invité tous ses congénères à une surprise-partie en ayant soin de mettre à sa droite sa prochaine nouvelle conquête, Europe, qui n'était pourtant qu'une princesse mortelle; mais la fête, les petits fours et la présence du copain Dionysos inventeur des Bacchanales aurait vite fait de faire oublier ce "détail". Vous pensez bien qu'Arès et Némésis, les parents du petit nouveau furent les premiers à répondre à l'invitation du PDG - la journée débutait par un apéritif-débat à onze heures en un lieu tenu secret quelque part dans le Péloponnèse pour se terminer sur l'île de Lesbos - , lors de son passage à neuf heures du matin le facteur reparti derechef avec le bulletin-réponse dûment signé. Dès qu'ils eurent le dos tourné, ce qui ne traîna pas : fallait se mettre sur son cent vint quatre (les dieux ne s'en tiennent pas au petit trente et un, ils doublent la mise et quand ils sont deux...), dès qu'ils eurent le dos tourné, dis-je, Bébert tomba du lit et profita tout de suite de la nef du brave Charron qui n'eut aucun mal à le déposer sur l'autre bord du Styx, Cerbère ce jour-là était en RTT,  suite à une réduction de personnel généré par l'aberrante volonté de réduire les coûts de fonctionnement aucun remplaçant n'était prévu dans ce genre de situation.

 

Notre Bébert se retrouva bientôt dans ce qu'on pourrait appeler un Nirvana, où un Jardin des Délices -en fait il s'agissait des Champs Elysées - au milieu de ce que l'on nommait à l'époque les Trois "N" : Nymphes, Nectar et... Nounours... pour le Petit! Bon, d'accord, la situation semblait idéale et on ne peut plus sympathique; malgré tout Bébert se sentait un peu seul et abandonné : il s'ennuyait; quand il rencontra Pol Ernaz qui, sans autre forme de procès... l'adopta. Enfin, qui le reconnu plus exactement, car, ce qu'il ne dit pas à son nouvel ami, c'est qu'il avait "connu" voilà bien longtemps (quelques neuf cents ans auparavant - le temps nécessaire à une déesse pour enfanter-) cette chère Némésis!...

 

Suite à une telle désinvolture des dieux à son égard il resta "buté" quelques siècles et pratiqua volontiers l'école buissonnière, c'est d'ailleurs de cette époque que lui vint son premier surnom "OMNIBUS"; en effet lors de ses courantes fugues il ne partait pas forcément au galop pour atterrir dans quelque lieu secret, mais il avait plutôt pris l'habitude de traîner ses guêtres, son bâton et son béret dans tous les coins et recoins où le menait l'aventure, pareil à ces locomotives poussives qui font halte à tous les carrefours, cela lui plaisait et il trouvait qu'en fait c'était la meilleure manière de voir, de regarder, d'apprendre les choses et les gens au fil de ses arrêts souvent inattendus.

Ceci dit il eut rapidement un deuxième surnom, comme malgré tout il lui arrivait de suivre quelques cours d'enseignement divin, vu son extraction, - il ne pouvait quand même pas tout éviter - il en apprit de belles sur sa divine famille qu'il décida de brocarder à sa façon : ne définir les uns et les autres qu'à l'oreille ( la méthode globale était passée par là!) ; fi ! de leur rôle ou responsabilités dans les Enfers où sur l'Olympe il s'amusa durant des lustres et des ères, aussi bien dans le désert que sur des lustres avec ou sans abat-jour. On y voit, c'est indéniable, la patte de Pol Ernaz qui n'était pas le dernier à pratiquer la rime, la rhétorique, l'anagramme, la métaphore, l'aphorisme, la contrepèterie, le palindrome ou autre pataquès. Ce qui est sûr, les habitudes linguistico-littéraires de notre Bébert lui collèrent tant à la peau qu'on lui donna le surnom d'HOMOPHONE : celui qui décrit ce qu'il entend... comme il l'entend!

Vous trouverez quelques échantillons dans la page en annexe.

                  Copyright    Pol Ernaz  

 

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