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 TORNADE  : Vers de Potache

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  Diogène de Sinope

Féminin pluriel

Non rien de rien

Fantaisie pour la rime

Tornade

Tableau

 

 Pastiches

 

 Le poivrot (Polernaz)

- Le Pélican (A. de Musset)

La cocaille (Polernaz)

- Il était sur  son char(Phèdre/Racine)

Le quignon (Polernaz)

- LeGuignon (Baudelaire)

Pot-au-feu (Polernaz)

 -  Lorsque sous la rafale (Moréas)

 Bernard et Irma (Polernaz)

 -  Caligula IIIème chant(de Nerval)

Laissez-moi dormir(Polernaz)

 -  Vous çetes mort un soir(de Noailles)

Né en avril(Polernaz)

 -  Veillée d'avril(Laforgue)

Nature Morte (Polernaz)

- Sur un portrait du Dante (Nelligan)

Maladie d'amour (Polernaz)

- Quand quelquefois je pense (Desportes)

 Mâle du pays (Polernaz)

- Heureux qui comme Ulysse (Du Bellay)

Dive bouteille (Polernaz)

- Hier au soir (Victor Hugo)

Chanson bretonne(Polernaz)

- Chanson d'automne (Verlaine)

Ninon...que nenni !(Polernaz)

- A Ninon(Lhuillier-Chapelle)

La belle... lessiveuse (Polernaz) ...gueuse (Tristan L'Hermite)

Vidange(Polernaz)

Vendanges (José-Maria de Heredia)

-Double naugrage (Polernaz)

Je m'embarque (de Vermeil)

 

Codicilles :

 

Odile (J. Cocteau) Additif-Polernaz

Théo (Edouard Guy) Coda-Polernaz 

Déjà sonnent huit heures

Et il fait encor nuit

La bourrasque en fureur

Se décharge de pluie.

 

Le vent souffle en rafales,

Siffle sous les auvents

Et gémit sur les dalles

Où s'en vont les vivants.

 

Le vent hurle, soupire

Dans les bras décharnés

Des arbres, et déchire

Les grands joncs inclinés.

 

Et de sombres nuages

Roulent à l'horizon,

De rivage en rivage

Jusqu'au septentrion.

 

Sous le ciel en courroux,

Ils courrent en désordre,

Désemparés et fous,

Ils s'éloignent en hordes.

 

Dans l'abîme écumant,

Perdu, seul et fragile,

Sur le rocher fumant :

Brise-lames des îles,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le navire un moment

Suspendu, immobile,

Précipite, dément,

Accourant au péril;

 

Et la vague rejète,

Blancs de givre et de bave,

Sur la plage déserte,

Les débris de l'épave.

 

La tempête suspend,

A ce triste naufrage,

Sa fureur, un instant,

Puis redouble de rage;

 

Eléments déchaînés,

Flots sur flots se chevauchent

En coursiers effreinés

Sur le sable et la roche.

 

Et gouffres éffrayants,

Ecueils armés de dents,

Abîmes effarants

Se ferment en grondant,

 

Emportant sans savoir

Dans leurs griffes immondes

La douce paix du soir,

L'immense paix du monde.

 

 

 

Alfa 1961

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright Pol Ernaz

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