Divagations litteraires

J'ai prévu d'aller faire un tour à Noglan aujourd'hui, mais est-ce bien raisonnable ? Vu la météo. Celle-ci annonce un peu de soleil dans le quartier mais ce n'est pas du tout le cas pour le moment une brume tenace aux accents givrants semble avoir émis domicile définitivement, du moins dans l'axe longitudinal qu'observe mon regard oblique depuis mon siège à trois coudées des vitres glacées de ma fenêtre. A un vingtième de verste, les peupliers, droits comme des "i" frigorifiés disparaissent derrière ce qui ressembre a un écran de fumée statique.

A votre avis dois-je prendre le risque de cette escapade revigorante, frigorifiante et peut-être verglassante sur une route de campagne (comme le pain du même nom) que malgré tout moi et ma voiture connaissons de longue date (confite) avec ses tours, ses détours et pourquoi pas ses atours (ou 17... ou 18 Pin Pon - Pin Pon) réservés parait-il à la campagne tourangelle?

Dilemme et neuf lames réunis (ça ne veut absolument rien dire, donc aucun rapport entre lemme et lames) je me tâte à mon corps défendant (je préférerais être tâté par une belle blonde pulpeuse comme Bonnot...) et me consulte (sans pour autant m'insulter, y manquerait plus que ça!).

D'accord la brume est épaisse et ressemble à un brouillard tenace au degré températif (barbarisme) mais non alcoolique presque certain : au nord (en plus des corons) il fait moins cinq, au sud (quand même pas sub-saharien) moins deux; cette brume à la couleur de la vapeur d'eau, l'odeur du crachin breton, la valeur intrinsèque (la SNCF confirme) de la ouate, mais ce n'est ni l'un, ni l'autre, ni l'autre.

QUOI T'EST-CE DONC ? Tout simplement du givre en suspension (de famille).

Mais le temps de vous écrire ces quelques élécubrations sans intérêts (donc gratuites) et je sens avec mon oeil averti (Jean-Claude opine du chef), mon oreille aux abois et mon nez aquilin (à l'autre, imbécile - là je m'insulte) que le fond de l'air se réchauffe un chouia et que la brume givreuse ouatée prend des airs (sans vouloir y toucher) d'éclaircie autorisée par l'astre du jour. Bon, je l'accorde (à noeuds), ce ne sont (pour faire l'âne) pas les 470 degrés centigrades (ou avec) de la température au sol de Vénus ni les six mille degrés de Râ (à sa surface, je ne parle pas de l'intérieur,ministère compris), mais ce n'est pas non plus celles négatives de moins 200° d'Uranus, de Pluton ou de Neptune ni les moins soixante et des poussières ( ou même demain -avec le pied, s'entend - faut quand même pas trop pousser) de l'extrême Sibérie (m'était conté).

P.S. Vous ne pourrez insinuer que je n'ai pas potassé mon sujet : Louis le quatorzième m'en est gré dont les sujets ne sont pas ses potes, c'est le moins que l'on puisse dire.

Voilà, je reste dans l'expectative et regarde à nouveau par la fenêtre.

Ne semble-t-il pas tout à coup que poind un faible rayon (à ne pas amalgamer avec PiR2)? Nenni, point ! Du coup je lève le poing et sent subrepticement sur mon crâne chauve (seulement en partie... une seconde... je confirme) un pou, HEIN?!!! OUF! NON ! Erreur et soulagement, ce n'était que le souffle doux , caressant et silencieux (magnum 737) d'un ange qui passait.

En attendant, Ô surprise, le soleil arrive! Voir photos 2 et 3 Soleil... à l'appui de ma fenêtre et de mes dires (sans médire, bien entendu, mais avec Médor).

Pol

Sur un coup du sort... idiot... Prince si m'en croyez...

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Polernaz: Tragicomédien - Langue Française : La Saga du H aspiré - Abracadabrantesque - Mots rares ou oubliés : Textes de A à K - Locutions latines

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