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                 Samedi 23 février 2013 17:48

                        

Tout d'abord, j'ai refusé.

Après une révision complète de tous les numéros, de "007 contre Dr No" à "Skyfall", une observation aigüe des  performances physiques, d'agilité, de rapidité gestuelle, des cascades, comment retomber sur ses deux pieds sans foulure ou entorse ni tibia en compote, faire demi-tour ou volte-face sans se prendre les pinceaux dans le tapis, sauter par la fenêtre ou avec une bombe, rebondir comme un cabri ou mieux, une antilope du Cap où d'ailleurs... j'en passe et des meilleurs.

 NON, je ne me sentais pas l'étoffe assez souple et résistante pour succéder à Sean Connery, Roger Moore ou Daniel Craig. Malgré une ressemblance évidente – autant par le profil volontaire et aguicheur que par cette propension à digérer sans complément pharmaceutique tous les risques tant à l'extérieur qu'en chambre – avec tous les ténors de la série, quelques points  essentiels contrariaient la balance  et l'inclinaient vers ce refus catégorique : le poids des ans, le choc de l'arthrose, la calvitie inhérente aux efforts et prouesses intellectuels permanents et de longue haleine , le pied gauche affublé d'un œil de perdrix invisible mais bien réel et l'œil droit souffrant d'un déficit visuel non négligeable incapable de définir avec certitude si le gibier observé à cinquante pas est une perdrix rouge en émoi ou un coq de bruyère mâle en mal de compagne : c'est dire !

Quand le réalisateur a nouveau a insisté, j'ai réitéré mon refus.

Il est revenu à la charge, m'a travaillé au corps, m'assurant qu'il n'y avait aucun risque, que j'étais vraiment l'élément incontournable et essentiel qui allait faire rêver et crouler d'envie tous les spectateurs et spectatrices, LE sauveur que tout le monde attend, le nouvel Apollon, le mentor, l'élu des dieux... j'en passe et des meilleurs (il me semble avoir déjà entendu la formule!)

Et il a fini par me convaincre  au moins de participer au casting sur le choix de mes partenaires potentielles sous le fallacieux prétexte d'une reconstitution de scène anodine mais indispensable au bon déroulement d'une prestation à la hauteur de ses espérances afin de désigner sans regrets tous les éléments devant constituer ma garde rapprochée dans leurs rôles respectifs.

Selon ses affirmations, je n'aurai plus aucun désir de me dérober à ses supplications à la suite de cette expérience, allant même jusqu'à prétendre que c'est moi qui insisterait pour qu'il ne décide pas, sur un coup de tête, de proposer la place à un autre.

Pour lui faire plaisir j'ai fini par accepter; j'ai donc participé à cette mise en scène.

Et je vous le dis : JE SERAIS LE PROCHAIN JAMES BOND !

Voilà pourquoi :   une évidence

Si j'ai la vue basse (officieusement) mon oreille droite encore valide enregistre  avec compassion et amusement – suite à votre intrusion dans l'intimité du plateau proposé à votre œil expert et quelque peu voyeur – les soupirs de jalousie de la grande majorité des individus anti-mariage pour tous dont vous faites (comme moi) partie; tant vous, les filles, qui vous lamentez de n'être pas arrivées à l'heure à ce casting qui pouvait vous donner l'opportunité d'intégrer le harem et ainsi d'évoluer au plus près d'un Adonis, de peut-être le toucher ou même – tout espoir est permis – aiguillonner ses faveurs; que vous, les garçons, prendre la place de cet énergumène que vous prétendez surpasser en séduction: vous vous pâmez d'aise au milieu de toutes ces Vénus et Aphrodite dans un rêve… inaccessible !

Car, je vous le dis: trop tard, la place est prise et ça n'est pas demain la veille de sa libération.

A moins que… l'émotion

 

 

Par contre ce Bond étant unique, différent de tous les autres et cicerone d'une nouvelle génération, son auteur à décidé en toute logique de lui attribuer le N°8

Pol Bond 008

 

                                                                                                   
 
                                   Copyright   Courrier Pol Ernaz  

 

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