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Ce matin...

                      

                    Sunday, April 20, 2008 8:40 AM 

Ce matin j'ai envie, non non, pas de fraises ni de framboises, pas même de carottes râpées, de saucissson à l'ail ou de tripes à la mode de chez nous (blague à part, ce n''est pas l'heure!).

J'ai envie de parler pour ne rien dire.

Parler pour ne rien dire, jaserons certains, apanage des femmes... ne serait-ce pas plutôt le fait d'hommes sans panache? Allez savoir : le lavoir n'est pas loin où les lavandières à genoux se renvoyaient la balle en joutes oratoires au language fleuri pimenté de considérations non équivoques sur l'inconstance des hommes et leurs turlupinades.

Mais là n'est pas le sujet.

Ce matin, dis-je, je ne veux pas être sage et ne retournerait par conséquent pas ma langue sept fois dans ma bouche comme ce dernier avant qu'il ne s'exprime. Par soucis de contradiction et pour ne pas faire comme tout un chacun, je tournerai vingt-deux fois le bout de mon gros orteil gauche dans ma poulaine : avouez que cette gymnastique podométrique n'est pas simple du tout et qu'avant même de l'avoir ébauché j'ai décidé en dernier recours de me mettre un stylo sur l'oreille droite; exercice beaucoup plus facile et Ô combien moins fatiguant. Je me permets en outre (buvons à la régalade) de vous faire remarquer qu'aucune poulaine ne siège parmi toutes mes hétéroclites chausses destinées aux membres qualifiés d'inférieurs en référence à leur situation ras du sol. Et d'ailleurs, à défaut de poulaine, ai-je de la laine? Pas le moins du monde, et peu ou prou de poux, les puces de mon chien seraient jalouses.

De quel sujet vais-je donc vous entretenir en cette heure semi-matinale au milieu d'un clair obscur inéxistant, ma lampe dépourvue de pétrole puisqu'électrique jetant sur mon clavier son halo incongru, sans aucun rapport avec l'élément liquide incolore, inodore et sans saveur, pas plus qu'avec l'interjection banale, automatique et idiote que lance tout individu décrochant son combiné téléphonique.

Je le constate, la pluie et le beau temps alimentent les deux mamelles de la conversation; vais-je m'engouffrer pour autant dans ce lieu commun? Prétexte peu glorieux à mon imagination débordante. Ca n'est pas mon rayon (de soleil), je n'y connais goutte (de pluie) et vous resteriez dans le brouillard à couper au couteau d'imprévisibles prévisions au support scientifique plus que brumeux.

Alors mes plantations? Un printemps encore avorté mit un frein à mon élan saisonnier. Les patates  que certains, téméraires, plantèrent  en période inopportune; c'est-à-dire avant que ne soient annoncés les saints de glace qui précèdent l'époque où l'essaim d'abeille essaime au moment où le jardinier fûté et prévoyant sème (ils s'en mordent les doigts et la bêche, deux vagues -pas vagues du tout- de gel les ayant ratiboisé de première), mes patates  ne sont toujours pas en terre, un comble pour des pommes de terre; et je ne vais quand même pas attendre la période des seins à l'air pour m'en occuper, il serait trop tard et les téméraires du premier rang se gausseraient à leur tour d'une évidente lacune sur mes connaissances agricoles, horticoles et maraîchères.

Laissons donc nos moutons à leur triste essort - eux aussi attendent de meilleurs jours pour sauter la haie- et remontons le niveau de votre intélect... qu'en pensez-vous?

- Oh, nous, vous savez, on ne pense pas !

Allons, allons, d'accord c'est dimanche, jour du moindre effort physique mais ça n'empêche pas de penser, et l'infirmière de service (tarif dominical) est là pour le confirmer. Quans allons-nous nous attarder à l'introduction à la philosophie d'Emmanuel Kant? Quand les poules auront des dents ou quand les cochons voleront (when the pigs to fly) comme disent nos voisins d'outre Manche?

-Quand allons-nous nous marier? Rétorquez-vous pour détourner l'attention !

C'est pas sympa de vous moquer... mais après tout sans doute avez-vous raison. Comme Eddie... Constantine nous répondrons : "Dimanche prochain". Cela nous laisse une semaine pour divaguer.

Alors dit : "wagon"

... cela ressemble à une histoire belge, ou à un coup de fatigue ?

Il me faut souffler; accordez-moi une petite pause, je reviendrai peut-être.

En attendant, à vous de faire un semblant d'effort pour me relire. Et n'hésitez pas à m'apostropher pour défaut de syntaxe, d'ortografe surprenante ou de virgule mal placée, car comme disait Rivarol :

- Un monde sans virgule est un monde qui recule

   Et si l'on met tous les  points sur les " i "

   Il n'en reste plus pour la fin du texte... point virgule; ... la preuve !

 

 

Saint Maclou... Evidemment.

 

  
 
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