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Faits divers... d'été

                      

   Jeudi 4 août 2011 11:30

 

  • Coup de chaleur : mon merle en goguette en quête - nul besoin d'enquête pour le découvrir - de fraîcheur s'ébroue bruyamment avec moult mouvements d'ailes et de plumes dans la piscine improvisée (vingt centimètres sur dix) mise à sa disposition par mes soins sous mon pêcher aux feuilles de cucurbitacée.
  • Fin juillet 2011 : mes tomates noglanaises peinent à rougir. Pense sérieusement à demander concours autochtone bourguignon pour accélérer le processus.
  • 31 juillet 2011 (après-midi) : promenade au bord du Blavet. Nombre de formes ichtyomorphes aux contours évocateurs ne présentant aucun doute sur leur apparenté avec gardons, ablettes et autres cyprinidae me font la nique tout le temps de notre promenade le long du cours d'eau breton. Normal !... je n'ai pas mes gaules pour les gauler.
  • Assassinat non programmé : une guêpe trop curieuse... un coup de tapette (pas par une tapette)...
  • Massacre en série : une colonie de fourmis en plein travail entre deux rangs de pommes de terre, un coup de sabot meurtrier : dix cadavres (on ne parle pas des blessés).
  • Persil en graines : je me rabats sur les cives pour mes vinaigrettes.
  • Jeudi 14H30 : un rayon de soleil de deux minutes quinze... espace temporel entre deux nimbus (cumulo ou non).
  • Lecture de saison : Jean Dutourd agrémente mes veillées... minuit vingt, mon œil s'appesanti entre son père et les taxis de la Marne.
  • Info de première importance à tous ceux que ma toux laissaient de marbre mais sous-tendaient de questions subsidiaires inavouées : celle-ci semble s'évacuer inexorablement et avec certitude (je laisse cette dernière en compagnie de l'assurance et de l'espérance réunies, ce qui n'est pas à la portée du premier matou venu). Mon Hippocrate de service aura écouté d'une oreille bienveillante mes suppliques et autres desiderata pour éradiquer les effets intempestifs, incontrôlés et subversifs de quelque potion aux effets néfastes (attention, ce dernier qualificatif n'augure en rien d'une certaine accointance avec un appendice à la Cyrano).
  • Samedi 30 juillet - 16H18 : plage lorientaise - chaleur torride (Iphigénie n'y est pour rien - Euripide me le confirme) - Pendant que ma naïade conjugale apprécie un bain dans une onde à dix-huit degrés, je m'assieds en arrière-garde dans un champs d'oyats et contemple en avant-plan le barbecue collectif d'un troupeau d'humanoïdes hébétés et imberbes soucieux du teint de leur épiderme. Moi, le fessier au chaud et la tête près de l'explosion, je fais glisser entre mes doigts, de ma paume remplie de sable brûlant, un jet de sablier venant alimenter la formation miniature d'une dune saharienne : mon esprit s'évade au pays des hommes en bleu.
  • 9H57 : mon mollet gauche me gratte, je le gratte. Se forment des stries blanchâtres sur la peau cuivrée du travailleur de plein air que vous connaissez bien. Cette peau et son teint que les plagistes de la rubrique précédente envient, cela ne fait aucun doute.
  • 10H03 : après réflexion je me rends compte de ma méprise, ce n'est pas le mollet gauche mais le droit. Rectification est faite, la vérité en sortira grandie.
  • Réflexion : pourquoi "nid-de-poule"? D'aucuns allèguent le rapport étroit (et rapport serait le mot juste pour peu que l'on y ajoutât un "s" ) existant entre cette expression et un certain métier dit "de trottoir". J'attends des explications plus précises, pertinentes et convaincantes pour alimenter de telles assertions.
  • Aujourd'hui temps maussade. Pluie même : assurément un coup de Sarko.
  • Mitigeons notre propos : il pleut et c'est tant mieux. Choux et haricots sont aux anges (et moi donc!) : merci Sarko.
  • Jeudi 10H28, 68 ans avant, pendant et après : je n'aime toujours pas le concombre!!!
  • Mardi 5 juillet : que faisais-je à 9H32 du matin? Mâtin! M'en souviens-je? Que nenni et c'est tant pis.
  • Il paraîtrait qu'un chien anoure aurait moins d'odorat qu'un chien avec queue, que la longueur de cette dernière aurait un rapport (encore!) étroit (là ça suffit!) avec l'ampleur,la capacité, l'efficacité du mufle. Des sommités se penchent actuellement sur ce sujet crucial (y compris Giscard et ses avions). Pour ma part je pense étudier et approfondir le sujet quand les poules n'auront plus de nid.
  • Ce matin il est bientôt midi. J'aurais voulu (être un artiste) vous surprendre aux aurores où à potron-minet. Ce ne sera pas le cas. Dommage, vous eussiez bénéficié de quelques moments complémentaires pour critiquer ma prose et mes questions existentielles. Etant donné l'heure, pensez d'abord à sortir les glaçons (pour prévenir tout choc et accessoirement améliorer la qualité réfrigérante de votre apéro) et trinquez au prompt rétablissement de mon bulbe rachidien avant de vous attarder sur le sort pittoresque et picaresque de mes élucubrations endocriniennes.

 

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