Qui est-ce ?

                         MELPOMENE

THALIE

 ACCUEIL

 

 

Langue Française

La Saga du H aspiré

Abracadabrantesque

 

Mots rares ou oubliés :

Textes de A à L

Vocabulaire (A-L)

 

Lettres du Liban

 

Locutions latines 

 

Sans mobile apparent 

 

 

Humour et fantaisie

Le "Défasé"

Journée fofolles

Dacmania

Mites au logis

Babouche

S a n s     M o b i l e     A p p a r e n t

      

Divagations

                      

Samedi 28 novembre 2009 18:02

Riposte

                      

Nouvelles élucubrations... sur divagations

 

Si... on s'attarde sur la cité de Sion, la Bible l'amalgame (musicale ou non) à la ville de Jérusalem. Autant que je sache le front de mer n'atteint pas ses remparts c'est le moins que l'on puisse dire. Et dire le moins exclu le plus, car si selon l'expression proverbiale "qui peut le plus peut le moins", l'inverse est impossible.

Oui mais rien ne s'oppose à ce que l'on utilise un pot comme cible. Rien, non. Je conseille d'ailleurs en cas d'absence de cible plutôt le remplacement par un pot, moins sensible -et avouons-le pas sensible pour un sou et un sou c'est pas cher- que le postérieur du premier péquin venu qui a fortiori comme a posteriori n'aurait pas le fessier rieur et encore moins le cœur.

Mais revenons à nos sillons. Pardon, à notre Sion biblique : force est de constater que même par temps houleux et mer très agitée nul ne verra une seule vague à Sion et encore mois dix... comme quoi la sémantique mal abordée pourrait nous fourvoyer et nous conduire vers d'inextricables imbroglios linguistiques.

Laissons donc ces dix vagues à Sion, ce sera un vrai cadeau surprise pour tous les hiérosolymitains.

 

... et appareillons pour d'autres cieux: la forêt landaise par exemple.

Il me vient à l'évocation de ce sylvestre lieu une histoire peu banale que Robert Enrico ne jugea pas utile de relater lors de ses diverses interviews pour la promotion de son film "Les Grandes Gueules", mais dont l'anecdote sans doute insignifiante -trop insignifiante pour que Robert s'y attardât- mérite malgré tout quelques minutes d'attention.

Le propriétaire de la scierie, centre du film en question, n'était pas Hector Valentin bien sûr joué par Bourvil, le vrai propriétaire s'appelait Vaga.

Quand le réalisateur le contacta pour lui parler du scénario, Vaga qui avait sa petite idée en tête proposa ses services pour un petit rôle dans le casting. Oh, un tout petit rôle, c'était sa scierie tout de même! Robert déclina poliment l'offre : il ne voulait que de grands acteurs. Un tel personnage complètement inconnu du grand public et inexpérimenté ne pouvait que faire tâche au milieu des stars.

Vaga, un peu -et même beaucoup- déçu se retira morose et désappointé. Par contre le contrat (alléchant pour sa trésorerie) était déjà signé.Lors de la première prise de vue, quand tout le matériel cinématographique débarqué fut en place, il eût été facile pour le maître des lieux d'assister à la scène et aux premières loges. Eh bien non, Vaga resta derrière son hangar avec son ouvrier Irsutchevery (un pur basque de souche des pieds à la tête, on imagine mal que cela puisse être seulement des genoux au thorax) prêts à découper une bille de bois. Et quand Irsutchevery rongé par la curiosité s'apprêtait à jeter un œil (et son outil par terre) sur la première action imminente, son patron le rappela à l'ordre:

"Scions..."

Dit Vaga : Scions..."

 

Comme quoi, ces deux histoires sans rapport de cause à effet, illustrent indéniablement le fait que si le pas entre élucubrations et divagations est vite et allègrement franchi ce nest pas sans fondement, l'homonymie de l'expression en titre et les deux démonstrations en explication de texte le prouve... n'est-il pas?

 

                                                                                                   Gâtion: Diva du samedi.

 

P.S. Je vous dispense de vos commentaires qui seront malgré tout reçus avec bienveillance, circonspection ou une bombe insecticide
                                                                                        

  
 
                                   Copyright   Courrier Pol Ernaz  

Polernaz: Tragicomédien - Langue Française : La Saga du H aspiré  - Abracadabrantesque  -  Mots rares ou oubliés : Textes de A à K - Locutions latines

  Lettres du Liban -  Sans mobile apparent :  Correspondances... sans gare - Humour et fantaisie : Le "Défasé"   - Journée fofolles   -  Dacmania -

  Mites au logis   Babouches  - Versifications - Photos Insolites  -  Chansons :  "La Cocaille"  -  Devoir de Mémoire :   Journal d'un appelé -  Lettre d'Algérie  -  Famille Dandé